Nine tracks, each like a storm within a skull (Kompakte), by turns belligerent (the dissonant menace of Matrix) and insidious (Interval, Asbestopluma), yet always carriers of an end-of-times atmosphere that has never resonated so strongly with our collective anxieties.
Livraison annuelle (ou pas loin) et nouveau chef-d’oeuvre de terrorisme sonore pour le combo d’extrémistes slovènes emmené par le patron du label Pharmafabrik, Simon Šerc (aka PureH) et le sorcier IDM/noise Neven M. Agalma (Dodecahedragraph, Ontervjabbit). Enregistré entre cavernes, cathédrale et bâtiments industriels, Tensor déroule sur une grosse cinquantaine de minutes son drone magnétique et bruitiste (Legionela, Cavern) aux éclats harsh malaisants (Spekula) et autres incursions électroniques viciées (Ampula). Soit neuf titres comme autant de tempêtes sous un crâne (Kompakte), tour à tour belliqueux (la menace dissonante de Matrix) et insidieux (Interval, Asbestopluma) mais toujours vecteurs d’une atmosphère de fin des temps qui n’avait jamais aussi fortement résonné avec nos angoisses collectives.

